S’exiler en Australie – Comment refuser de céder au diktat du régime iranien.

Elnaz Sheshgelani

Je poursuis ma série de portraits d’hommes et de femmes ayant migré en Australie. Cette fois, j’ai fait la rencontre d’Elnaz Sheshgelani. Artiste, performeuse, marionnettiste, elle vit en Australie depuis dix ans. Elnaz est née à Téhéran l’année de la violente révolution iranienne, en 1979. Son père est turc, sa mère perse. Elle soupçonne aussi d’avoir du sang arménien. De son père, elle a hérité cet amour de la culture, de la musique, de l’art du conte. Elle grandit entre plusieurs langues, le turc et le persan.

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Australie – Uncle Greg, l’enfant volé devenu artiste engagé

Les aborigènes ne représentent plus que 3% des 24 millions d’habitants en Australie. Les peuples autochtones ont souffert de la politique de l’Australie blanche jusque dans les années 70 et continuent de subir un racisme à peine dissimulé. Quelques jours avant “ the invasion day ” qui commémore le massacre des aborigènes par les premiers colons, j’ai rencontré Greg Fryer à Melbourne. Ce comédien est un des enfants des générations volées.

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Australie – Portraits de backpackers 3/3 : « Petit pays, je t’aime beaucoup » mais je te quitte

Chaque année, ils sont près de 210 000 à séjourner en Australie, munis du précieux visa permis vacances-travail (PVT) ou Working Holiday Visa (WHV). Celui-ci permet de travailler pendant un an sur le territoire australien. Il est renouvelable une deuxième année à condition de justifier de 88 jours travaillés dans l’outback ou le bush, c’est-à-dire les régions isolées, en zone rurale agricole. A partir de juillet prochain les backpackers pourront désormais rester jusque 3 ans dans le pays, mais seulement s’ils sont employés au moins 6 mois dans des régions rurales agricoles.

Alors que l’Australie assouplit sa politique d’immigration pour répondre à un besoin de main-d’œuvre agricole important, je suis allée à la rencontre des principaux concernés.

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